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Citation :: Irak: Bush reconnaît des erreurs et dépêche des renforts

enforts en hommes, mesures pour encourager le gouvernement irakien sur le chemin de la démocratie, fonds pour la reconstruction: le nouveau plan pour l'Irak que s'apprête à dévoiler George W. Bush contient nombre d'ingrédients qui n'ont pas permis dans le passé d'enrayer la violence meurtrière. Forts de la lassitude et du soutien de l'opinion publique, les démocrates préparent leur riposte.

Dans un discours d'une vingtaine de minutes, George Bush devait reconnaître mercredi "très clairement que des erreurs ont été commises dans les opérations antérieures", selon le conseiller à la Maison Blanche Dan Bartlett. En particulier, il devrait admettre que c'était une erreur de ne pas renforcer plus tôt les troupes américaines et irakiennes sur le terrain.

Il annoncera donc l'envoi progressif, à partir de lundi prochain, de 21.500 soldats américains supplémentaires, dont 17.500 à Bagdad et 4.000 dans la province d'Anbar, bastion de l'insurrection sunnite. L'armée irakienne déploiera, elle, trois brigades supplémentaires dans la capitale irakienne, la première le 1er février.

Selon Dan Bartlett, George W. Bush remettra également en cause les règles d'engagement des soldats sur le terrain, parce que "les opérations militaires ont parfois été entravées par des interférences venant des dirigeants irakiens", certains quartiers étant protégés par le gouvernement. Dans la pratique, ce sont les Irakiens qui iront frapper aux portes et le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a assuré la Maison Blanche qu'il n'y aurait aucune différence de traitement dans la lutte contre les milices chiites ou sunnites, selon M. Bartlett.

"Une importante majorité d'Américains ne sont pas satisfaits des progrès en Irak", a reconnu M. Bartlett. "Le président Bush est dans leur camp. Il n'est pas satisfait. Il va dire que la stratégie (actuelle, ndlr) ne fonctionne pas. Il va leur dire précisément ce que nous allons faire pour arranger cette stratégie". Il devrait également demander au Congrès 5,6 milliards de dollars (4,3 milliards d'euros) supplémentaires pour financer ce plan.

Sans attendre ce discours, programmé pour 21h (2h GMT jeudi, 3h à Paris), les démocrates, galvanisés par leur récent retour aux commandes du Congrès, affichaient leur détermination à croiser le fer. La présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi s'est engagée à organiser un vote sur une augmentation des effectifs militaires et nombre de démocrates devraient s'opposer à cette hausse, tout comme certains républicains sceptiques.

Les démocrates au Sénat projettent pour leur part un vote la semaine prochaine sur un texte non contraignant qui exhorterait le chef de la Maison Blanche à ne pas envoyer de soldats supplémentaires en Irak, et le démocrate Edward M. Kennedy soutient un texte qui obligerait le président à obtenir l'aval du Congrès avant de dépêcher des renforts.

Dans son discours, George Bush devrait aussi annoncer un peu plus d'un milliard de dollars (770 millions d'euros) pour redresser l'économie irakienne, créer des emplois, sans compter un appel à des pays du Moyen-Orient -dont certains doivent recevoir la visite de la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice à partir de vendredi- pour une aide accrue en faveur de l'Irak.

Avant même d'annoncer son plan, le président a décidé de remanier l'équipe diplomatique et militaire en charge du dossier irakien.

Plus de 3.000 soldats américains sont morts en Irak en près de quatre ans d'une guerre dans laquelle ont été engloutis 400 milliards de dollars (307 milliards d'euros). Environ 132.000 militaires américains sont actuellement présents dans le pays et le soutien des Américains à la guerre n'a jamais été aussi bas, avec seulement 27% en décembre, selon un sondage AP-Ipsos.

Cette allocution représente l'élément central d'une campagne de relations publiques, comprenant une série de déplacements pour le président, qui doit débuter jeudi à Fort Benning, en Géorgie. Mardi, George W. Bush a parlé au téléphone avec les dirigeants de plusieurs pays alliés -Grande-Bretagne, Australie, Danemark-, et d'autres appels sont prévus.

Depuis vendredi, il a aussi informé une centaine de parlementaires. Ces entretiens devaient culminer mercredi avec des discussions avec les chefs des groupes démocrate et républicain au Congrès. AP

Source: Nouvel Obs

Citation :: Apple dévoile son iPhone

Baladeur, appareil photo, navigateur Internet... et accessoirement téléphone: le très attendu iPhone d'Apple vient d'être révélé par Steve Jobs.

Après l'iPod, voici l'iPhone. Le nouvel objet star d'Apple vient d'être révélé en grande pompe cette nuit par Steve Jobs, le fondateur et patron du groupe à la pomme, lors du salon annuel MacWorld de San Francisco.

Très attendu, ce téléphone qualifié d'"appareil numérique ultime" par Jobs, conjugue les fonctions de baladeur, appareil photo et navigateur Internet. Certes, il n'est pas le premier du genre, mais il est signé Apple, ce qui, pour de nombreux fans de la marque, suffit a le rendre autrement plus désirable.

Objet sensible
La design de l'objet d'abord: un peu plus grand que l'iPod, l'iPhone ne possède ni boutons, ni clapet mais un écran tactile de 3,5 pouces (8,9 cm) qui permet de composer les numéros et de piloter le baladeur incorporé, pour écouter de la musique ou regarder des vidéos. Plus besoin non plus de stylet: la sensibilité de l’écran permet de surfer avec un doigt.

Contrairement aux autres téléphones dotés d'un accès à Internet, l'iPhone a aussi l'avantage d'afficher les pages telles qu'elles apparaissent sur un écran d'ordinateur, via le système d'exploitation Mac OS X et le navigateur d'Apple Safari, rendant leur lecture plus aisée.

Comme les iPod, dont 70 millions d'exemplaires ont été écoulés en cinq ans, les iPhones se synchronisent naturellement avec le logiciel iTunes afin de télécharger de la musique, des vidéos ou des photos. En bonus, le Cover Flow permet de choisir sa musique en faisant défiler les pochettes d’album.

Enfin, et accessoirement, l'iPhone fait aussi... téléphone, avec un répondeur visuel, qui permet de sélectionner d'une simple pression du doigt le message que l'on veut écouter, sans obligatoirement avoir à écouter les précédents. L'appareil offre également la possibilité de tenir des conférences téléphoniques.

Un bijou de 500 dollars
Bien évidemment, ce "bijou" a tout de même quelques défauts, notamment la faible capacité de la batterie et son prix: le modèle doté d'une capacité de stockage de huit gigaoctets (Go) sera vendu 599 dollars sur le marché américain (en juin) et le modèle de 4 Go 499 dollars. Il faudra attendre le dernier trimestre 2007 en Europe et 2008 en Asie. Le PDG d'Apple s'est fixé comme objectif d'atteindre 1% des parts de marché en 2008, soit quelque 10 millions d"iPhones vendus.

L'Apple TV, l'autre nouveauté
L'ouverture du MacWorld a également été l'occasion pour Steve Jobs de présenter l'Apple TV - baptisé jusqu'alors iTV-, un boîtier qui permet de transférer vidéos, musique et photos depuis un ordinateur vers un téléviseur grâce à une technologie sans fil. Disponible en février, l'Apple TV sera vendu 299 dollars.

Toutes ces annonces ont d'ores et déjà été applaudies par le marché: l'action Apple s'est envollée de 8,31 %, à 92,57 dollars...

Source: L'Express.fr

Citation :: Le soutien du président de la République est une décision «importante pour moi sur un plan politique et aussi sur un plan personnel», déclare Nicolas Sarkozy.
Par AFP
LIBERATION.FR : mercredi 21 mars 2007

Nicolas Sarkozy a qualifié mercredi d’«importante» pour lui, «sur un plan politique» et «personnel», la décision de Jacques Chirac de lui apporter son soutien pour la présidentielle.

«Jacques Chirac vient de faire connaître son choix en m’apportant son vote et son soutien», déclare le candidat UMP à l’Elysée, dans un communiqué publié un peu plus d’une heure après la déclaration télévisée du chef de l’Etat.

«Je suis très touché de cette décision. Elle est importante pour moi sur un plan politique et aussi sur un plan personnel», ajoute le président de l’UMP.

«Venant d’un homme qui a été président de la République pendant 12 ans et qui sait mieux que personne les exigences de la fonction, la déclaration de Jaques Chirac a une signification politique de première importance», ajoute M. Sarkozy.

Dans une courte déclaration en fin de matinée, le chef de l’Etat a annoncé la date du départ du ministre de la place Beauvau - le 26 mars - et aussi qu’il lui apportait son «vote» et son «soutien».

Source: Libération.fr

Citation :: Un candidat aux Législatives détourne le blog de son adversaire

C'est le premier coup bas de ce genre recensé : détourner l'adresse du site de son opposant pour envoyer les visiteurs vers son propre blog.

Michel Charzat, député sortant PS et maire du 20ème arrondissement de Paris, n'a pas bénéficié de l'investiture de son parti pour les prochaines Législatives.

Pour la 21ème circonscription de Paris, où Ségolène Royal a recueilli 62% des voix au deuxième tour des Présidentielles, le parti lui a préféré, parité oblige, une candidate, George Pau-Langevin, proche de Christiane Taubira.
Qu'à cela ne tienne ! Le fabiusien Michel Charzat se présente quand même dans cette circonscription en or ce qui lui vaut aussitôt l'exclusion du PS.

Et il vient d'être condamné par le Tribunal de Grande Instance de Paris pour détournement de site Internet. Jusqu'à cette condamnation l'adresse http://www.georgepaulangevin.com/ pointait vers le site de Michel Charzat http://www.charzat-chikirou.fr/. Michel Charzat a été condamné à verser 1500 euros à titre de réparation.

Source: linformaticien.com

» La photo humoristique du jour